« Shutterfly • •

Et oui, encore un changement de propriétaire en vue ! Shutterfly avait été piqué pour permettre que le voyage se déroule en toute tranquillité car il n’était pas du genre sage. C’est un cheval qui est capable de tout et surtout du pire. Alors, je serais vous, je me méfierais. Ils roulaient déjà depuis quelques temps, un temps qui paraissait interminable à l’étalon. Ce même étalon transpirait, ce qui était du au calment que l’on lui avait administré. Cette transpiration provenait de ses crins et coulait le long de ses muscles de l’épaule. Il frémi légèrement avant de sentir le van accélérer. Il fut déstabilisé puis, il ralentit. Il ne comprenait plus rien, ne savait pas où il allait ni même, pourquoi. Toujours assommé par ce stupide liquide qu’on lui avait injecté, il ne se rendit pas compte que le 4x4 venait de tourner à gauche et qu’il avait drôlement ralentit. Peut-être que des policiers l’avait stoppé ou encore qu’il y avait des bouchons. C’est le genre de chose qui arrive assez souvent par ici. Les gens partent en vacances de leur plein gré avec trois tonnes de bagages et trouvent encore le moyen de dire qu’ils ont oublié quelque chose ou alors, les touristes qui ont pris leur voiture dans l’espoir d’aller tranquillement à la plage – eux aussi de leur plein gré – … Raté ! Et lui, on le lui demandait pas son envie, si il avait eu envie de quitter son haras, si il avait eu le temps de dire au revoir à ses compatriotes ou encore si il avait oublié quelque chose. Non, on lui avait injecté un liquide et on ne lui avait pas demandé son avis !

Mais où est-ce qu’ils m’emmènent ?!

Puis, il s’arrêta brusquement et la tête de l’étalon manqua de se prendre l’avant du van. Il n’avait pas touché à son foin et heureusement ! Il aurait pu se faire un bouchon. Ensuite, il entendit les portes claquer violement et deux hommes s’avancèrent vers le van, qui transportait Shutterfly. Ensuite, l’un vint ouvrir la porte qui se trouvait sur l’avant droite du van et ensuite l’autre abaissa violement et brutalement la rampe, comme il savait si bien le faire. Ensuite, le premier, détacha la longe et fit reculer l’étalon qui manqua de s’étaler sur le sol une fois arrivé sur les graviers. Non mais franchement ! Il commençait à se réveille tout doucement et pour montrer son mécontentement il se cabra et fouetta l’air de ses membres, manquant de toucher l’un des deux hommes qui étaient censés l’amener ici, en bon état … C’est bien partit ça dîtes moi !